Le rĂ´le essentiel des animaux dans la recherche sur les maladies neurologiques est largement admis dans le milieu scientifique.
- La recherche sur les animaux est nécessaire à la mise au point de traitements contre les troubles neurologiques.
- On n’a recours à ce type de recherche qu’en l’absence d’autres options adéquates.
- La recherche menée sur des animaux est régie par des règles strictes, tant à l’Université qu’à l’échelle du pays, et son bien-fondé scientifique est évalué par les pairs.
- Les animaux reçoivent les meilleurs soins possible.
La recherche sur les animaux, contribue à la mise au point de traitements qui sauvent des vies, à la prise en charge de nombreuses maladies et à la réalisation d’avancées porteuses d’espoir pour les populations du monde entier.
L’importance de l’expérimentation animale
Des millions de personnes sont en vie, et des millions d’autres vivent en meilleure santé, grâce à la recherche menée sur des animaux.
Un grand nombre de traitements ou de médicaments courants, comme les injections d’insuline, la pénicilline, les antihypertenseurs et les analgésiques, ont été mis au point grâce à des recherches sur les animaux. C’est le cas du vaccin contre la poliomyélite, créé dans les années 1950 en partie grâce à des tests sur les animaux, qui a sauvé des millions de vies. La stimulation cérébrale profonde, utilisée pour la prise en charge des symptômes de la maladie de Parkinson, découle aussi de la recherche sur les animaux.
Par ailleurs, l’expérimentation animale a permis des avancées en médecine vétérinaire et la création de traitements pour les animaux domestiques, sauvages et d’élevage.
Pourquoi Le Neuro mène-t-il des recherches sur les animaux?
Les maladies neurologiques figurent parmi les problèmes de santé les plus complexes chez l’être humain et, dans beaucoup de cas, il n’existe aucun traitement efficace.
Au Neuro, l’expérimentation animale jette une lumière nouvelle sur le fonctionnement du système nerveux, dans un cerveau sain ou malade, et elle est essentielle à la création de traitements permettant d’améliorer la santé et de sauver des vies.
Le Neuro considère le recours aux animaux en recherche et en enseignement comme indispensable aux progrès en médecine et en neurosciences et à la formation des scientifiques de demain.
Surveillance et réglementation
Au Neuro, la recherche sur les animaux respecte les normes éthiques et réglementaires les plus rigoureuses.
Le Bureau de l’éthique et de la conformité, chapeauté par le Vice-rectorat à la recherche et à l’innovation de l’Université McGill, assure la surveillance de la recherche. Le Bureau de déontologie animale veille à ce que tous les projets de recherche et d’enseignement menés sur des animaux au Neuro soient conformes à ces normes.
Lignes directrices pour l’éthique en recherche
Le Neuro suit les lignes directrices du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA), organisme national de réglementation qui encadre la recherche sur les animaux au pays.
Les protocoles de recherche avec des animaux doivent être approuvés par le comité de protection des animaux du Neuro et le Bureau de déontologie animale, qui s’assurent de la conformité de la recherche aux règles d’éthique et de la nécessité de la recherche, et qui veillent à limiter le plus possible l’inconfort des animaux. En outre, les chercheurs et chercheuses doivent suivre les principes des « Trois R » établis par le CCPA :
- Remplacement – remplacement de l’utilisation des animaux par d’autres méthodes dans la mesure du possible
- ¸éĂ©»ĺłÜł¦łŮľ±´Ç˛Ô – utilisation du moins d’animaux possible pour l’obtention de rĂ©sultats fiables
- Raffinement – amélioration des techniques dans le but de limiter la douleur et d’améliorer le bien-être animal
Les scientifiques doivent suivre une formation approfondie avant d’entreprendre des recherches sur des animaux.
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Les poissons-zèbres sont très précieux pour la recherche visant à découvrir de nouveaux traitements pour la sclérose latérale amyotrophique
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Les têtards albinos Xenopus laevis, moins de deux semaines après la fécondation, sont un modèle expérimental idéal pour étudier le développement précoce du cerveau. La translucidité de leur corps permettant de capturer des images microscopiques en accéléré de cellules cérébrales en croissance dans l'organisme vivant intact. (crédit photo : David Freiheit)
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Le système nerveux simple de Aplysia, la limace de mer, est utilisé pour étudier la mémoire qui est codée par des changements dans la force synaptique des neurones
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Traitement des animaux
Au Neuro, diverses espèces sont utilisées en recherche : limaces de mer (Aplysia), poissons-zèbres, grenouilles (Xenopus), souris, rats et singes (macaques et ouistitis).
Le Centre des modèles de maladies neurologiques prône l’utilisation responsable des animaux pour les recherches réalisées dans l’intérêt des humains et des animaux. Lorsqu’aucune autre méthode ne convient, l’utilisation des animaux est également permise en enseignement et en formation.
Le Centre respecte les règles les plus strictes pour ce qui est des soins et du bien-être des animaux.
Titulaire d’un certificat de Bonnes pratiques animales, le Centre suit les exigences du CCPA et d’autres organismes fédéraux. Dans la mesure du possible, il s’efforce de remplacer l’utilisation des animaux par d’autres méthodes, de réduire le nombre d’animaux employés et de raffiner les protocoles de recherche et d’enseignement.
Pour obtenir un complément d’information, veuillez consulter les principes de recherche sur les animaux de l’Université McGill.
Informations complémentaires:
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Nous joindre communications.neuro [at] mcgill.ca (Neuro Communications)Ěý
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