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Réflexion sur l’œuvre Macbeth de Shakespeare

Robert LepageRéinventer Shakespeare, repenser les systèmes mondiaux

avec notre invité d’honneur Robert Lepage

Faire converger l’art, la science, la technologie et l’entrepreneuriat pour guérir et faire prospérer durablement les peuples, les nations et la planète

Conversation avec Robert Lepage ˛ą˛Ôľ±łľĂ©±đ par et Paul Yachnin

En collaboration avec le Festival de Stratford

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DateĚý: Le mercredi 28 janvier 2026
HeureĚý: De 8 h 30 Ă  12 h 30
LieuĚý: Pavillon Armstrong,Ěýsalle 365/370
AdmissionĚý: Gratuite (limite de deux billets d'entrĂ©e par personne)

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Réinventer Shakespeare, repenser les systèmes mondiaux

Dans le contexte des bouleversements sociaux, environnementaux et politiques, nous explorons la convergence de l’art, de la science, de la technologie et de l’expérience humaine à travers l’œuvre Macbeth de Shakespeare. Nous invitons les personnes participantes à se lancer avec Lady Macbeth dans un périple à travers les langues, les cultures et les étapes de la vie afin de mettre en lumière les dimensions du traumatisme, de la guérison et de la transformation à l’échelle individuelle et sociale. Des personnalités des sphères artistique, universitaire, scientifique et entrepreneurial prendront part au dialogue afin de réinventer Shakespeare et de repenser les systèmes mondiaux dans le but d’améliorer le bien-être des peuples, des collectivités, des nations et de la planète.

Dans la peau de Lady Macbeth : Lucy Peacock, Violette Chauveau, Gail Kern Paster
Entrepreneuriat, concurrence et coopération : Lindsay Holmgren, Robert Nason, Saku Mantere
Art, guérison et systèmes médicaux : Maiya Geddes, Alain Dagher, Laurence Kirmayer
Santé et systèmes de santé : Jessica Riddle, Liette Lapointe, Alan Forster
Autres systèmes humains : Randall Martin, Valerie Orsat, Anisha Ghosh

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Yolande E. ChanMot de bienvenue

Yolande Chan, doyenne et professeure titulaire d’une chaire James 51łÔąĎÍřĂ  la FacultĂ© de gestion Desautels de l’UniversitĂ© 51łÔąĎÍř

est doyenne et professeure titulaire d’une chaire James 51łÔąĎÍřĂ  la FacultĂ© de gestion Desautels de l’UniversitĂ© McGill. Avant d’entrer Ă  la FacultĂ© de gestion Desautels, la Pre Chan a occupĂ© le poste de vice-doyenne Ă  la recherche et aux programmes de doctorat et de maĂ®trise et a Ă©tĂ© titulaire d’une chaire de technologie numĂ©rique E. Marie Shantz Ă  la Smith School of Business de l’UniversitĂ© Queen’s. Elle a aussi occupĂ© le poste de vice-principale adjointe Ă  la recherche Ă  l’UniversitĂ© Queen’s. DiplĂ´mĂ©e du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Mme Chan a Ă©tĂ© la première personne noire et la première femme au MIT Ă  dĂ©crocher une bourse de la fondation Cecil Rhodes. Plus rĂ©cemment, elle a Ă©tĂ© nommĂ©e membre de la SociĂ©tĂ© royale du Canada, l’une des plus hautes distinctions universitaires au pays.

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Robert LepageInvité d’honneur

Robert Lepage

Robert Lepage, réalisateur. Artiste multidisciplinaire, Robert Lepage est tout à la fois acteur, réalisateur, auteur dramatique et metteur en scène. Saluées par la critique internationale, ses œuvres, originales, contemporaines et insolites, inspirées par l’histoire récente, transcendent les frontières et bouleversent les standards en matière d’écriture scénique, notamment par l’utilisation des nouvelles technologies.

Parmi ses œuvres les plus marquantes, mentionnons au théâtre Les sept branches de la rivière Ōta et La trilogie des dragons; ses solos La face cachée de la Lune et 887; et à l’opéra La damnation de Faust et le cycle Der Ring des Nibelungen de Wagner.

Ses projets les plus récents comprennent une version dansée et sans paroles d’Hamlet, Prince du Danemark; Glaube, Geld, Krieg und Liebe, une œuvre créée avec l’ensemble Schaubühne de Berlin; Macbeth, une pièce créée pour le Festival de Stratford en collaboration avec Ex Machina; ainsi que la direction artistique et la conception de la thématique du contenu du pavillon du Canada pour l’Expo 2025 d’Osaka.

Parmi les nombreux prix décernés à Robert Lepage, mentionnons la Légion d’honneur, le prix Stanislavski, le Prix Europe, le Prix du Gouverneur général du Canada, le prix Eugene-McDermott du MIT, le prix Glenn-Gould et il a été fait Compagnon des arts et des lettres du Québec. (Photo : V. Tony Hauser)

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Réflexion sur l’œuvre Macbeth de Shakespeare

Conversation avec Robert Lepage ˛ą˛Ôľ±łľĂ©±đ par Laurette DubĂ© et Paul Yachnin

Laurette DubĂ©, professeure Ă©mĂ©rite, est titulaire d’une chaire James 51łÔąĎÍřen marketing, psychologie de la consommation et habitudes de vie, en plus d’être prĂ©sidente fondatrice du Centre de convergence de la santĂ© et de l’économie de l’UniversitĂ© 51łÔąĎÍř(CCSEUM). Mme DubĂ© a d’abord suivi une formation de nutritionniste, avant de poursuivre des Ă©tudes de deuxième cycle en finance (MBA), en marketing (maĂ®trise professionnelle) ainsi qu’en dĂ©cision comportementale et psychologie de la consommation (doctorat). Tout au long de sa carrière, ses recherches ont portĂ© sur les Ă©motions, l’économie comportementale ainsi que les processus neurocomportementaux et socioĂ©conomiques sous-jacents aux comportements liĂ©s Ă  la consommation, au mode de vie et Ă  la santĂ©. Dans le cadre de ses recherches translationnelles, elle tente de dĂ©terminer comment ces connaissances peuvent efficacement susciter des changements de comportement et la transformation des Ă©cosystèmes Ă  grande Ă©chelle afin de relever des dĂ©fis complexes que pose la sociĂ©tĂ© moderne et de saisir les occasions qui s’y prĂ©sentent. Au CCSEUM, Mme DubĂ© a Ă©tĂ© une pionnière des approches axĂ©es sur la convergence et les systèmes pour la recherche et l’innovation dans les secteurs de l’agroalimentaire, de la santĂ© et de l’économie. Ă€ partir de ces prĂ©misses, elle souhaite relever des dĂ©fis sociaux complexes en plaçant la personne au cĹ“ur de la sociĂ©tĂ©. Mme DubĂ© est membre de la SociĂ©tĂ© royale du Canada depuis 2006. Elle a reçu le Prix Femmes de mĂ©rite du YWCA dans la catĂ©gorie Sciences sociales et environnement en 2011, ainsi que la MĂ©daille du jubilĂ© de diamant de la Reine Elizabeth II en 2013. Elle a rĂ©cemment Ă©tĂ© Ă©lue membre associĂ©e internationale de l’Africa Academy of Sciences.

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Paul YachninPaul Yachnin est professeur titulaire de la chaire d’études shakespeariennes Tomlinson à l’Université McGill. En 2009-2010, il a été président de la Shakespeare Association of America. De 2005 à 2010, il a dirigé le projet Making Publics. De 2013 à 2018, il a été directeur du projet Early Modern Conversions. Il a publié de nombreux écrits, dont les livres Stage-Wrights et The Culture of Playgoing in Early Modern England (en collaboration avec Anthony Dawson), des rééditions de Richard II et de The Tempest et sept ouvrages édités, tels que Making Publics in Early Modern Europe, Forms of Association et Conversion Machines in Early Modern Europe: Apparatus, Artifice, Body. Son livre, Making Publics in Shakespeare’s Playhouse, a été publié par l’Edinburgh University Press. Ses idées et celles de ses collègues du projet Making Publics sur la place de l’art dans la société ont été présentées dans The Origins of the Modern Public dans le cadre de la série IDEAS de CBC Radio. Il a publié des essais non universitaires sur Shakerpeare et la vie moderne, dont Alzheimer’s Disease: What would Shakespeare Do? et Tragedy as a Way of Life. En outre, il s’intéresse grandement aux pratiques et aux politiques dans l’enseignement supérieur. Il a publié des articles dans Policy Options, University Affairs et Humanities, en plus de contribuer à des projets comme TRaCE Transborder, auquel ont participé 12 universités sur cinq continents.

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Dans la peau de Lady Macbeth

Imaginez-vous dans la peau de Lady Macbeth et faites des liens avec votre vie personnelle en vous penchant sur les expériences sensorielles ou émotionnelles partagées, la fragilité humaine, les différences linguistiques et culturelles ainsi que les diverses étapes de la vie.

Lucy Peacock, Violette Chauveau, Gail Kern Paster

Lucy PeacockLucy Peacock vient de terminer sa 38e saison au Festival de Stratford, où elle a joué dans plus de 85 productions et dans environ 45 pièces de Shakespeare. Lors de la dernière saison, elle a joué le rôle de Lady Macbeth dans la pièce Macbeth mise en scène par Robert Lepage. Tout au long de ses 40 ans de carrière, elle a incarné les rôles d’Ophélie, de Rosalinde, de Viola, de Portia, d’Héléna, de Desdémone, de Titania, de Béatrice, de Volumnia, de la reine Elizabeth, de Cymbeline, de Gwendolyn, de la duchesse de Malfi, de Masha, de Marie Stuart et de Satan. Elle a tenu le rôle principal dans La chèvre, Trois femmes grandes, Ils étaient tous mes fils, Vies privées, Hello Dolly!, Le Roi et moi, Encore une fois, si vous le permettez, Les belles-sœurs ainsi que dans son spectacle solo acclamé par la critique La blonde, la brune et la rousse vengeresse. Elle a beaucoup aimé donner pendant deux ans son spectacle à guichets fermés Late Night with Lucy au Studio Theater à Stratford.

Mme Peacock a remporté le Stratford Festival Legacy Award en 2023.

Elle a grandi Ă  MontrĂ©al et dans les Cantons-de-l’Est et a obtenu son diplĂ´me de l’École nationale de théâtre, c’est pourquoi elle a toujours considĂ©rĂ© MontrĂ©al comme son deuxième foyer. Le public l’a souvent vue jouer au Théâtre Centaur et au Centre Segal au fil des ans. Merci Ă  l’UniversitĂ© 51łÔąĎÍřpour cette invitation! (Photo : Ann Baggley)

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Violette ChauveauViolette Chauveau est diplĂ´mĂ©e du Conservatoire d’art dramatique de MontrĂ©al. Elle a jouĂ© dans plus de 80 productions théâtrales au QuĂ©bec et Ă  l’étranger, en plus de tenir de nombreux rĂ´les Ă  la tĂ©lĂ©vision et au cinĂ©ma. Au théâtre, elle a jouĂ© dans des pièces mises en scène par AndrĂ© Brassard, soit Les mains d’Edwige au moment de la naissance de Wajdi Mouawad et Le PassĂ© antĂ©rieur de Michel Tremblay. Elle a ensuite jouĂ© dans Le Traitement de Martin Crimp et ł˘â€™iłľ±č´Ç˛őłŮłÜ°ů±đ d’Evelyne de la Chenelière. En 2011, elle a reçu le prix Denise Pelletier pour sa performance dans la pièce ˛ŃĂ©»ĺĂ©±đ d’Euripide (mise en scène par Caroline Binet). En 2015, elle a remportĂ© le Prix de la critique pour Une vie pour deux (mise en scène par Alice Ronfard). Par la suite, elle a incarnĂ© Clytemnestre dans En dessous de vos corps, je trouverai ce qui est immense et qui ne s’arrĂŞte pas de Steve Gagnon et dans ɱô±đł¦łŮ°ů±đ de Sophocle (mise en scène par Serge Denoncourt). En 2023, elle a jouĂ© dans Le projet Riopelle mis en scène par Robert Lepage et dans le spectacle solo La dernière cassette d’Olivier Choinière, et elle a remportĂ© un second Prix de la critique. Elle a aussi jouĂ© dans la pièce Vernon Subutex de Virginie Despentes (mise en scène par Angela Konrad) ainsi que dans Le serment d’Europe de Wajdi Mouawad. En 2026, elle jouera Lady Macbeth dans Macbeth au Théâtre du Nouveau Monde. Au grand Ă©cran, elle a jouĂ© dans Laurence Anyways de Xavier Dolan et dans Miraculum de Podz. Au petit Ă©cran, elle a jouĂ© dans Madame Lebrun, Sans rendez-vous, Le monde de Gabrielle Roy et Corbeaux. (Photo : Eva Maude)

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Gail Kern PasterGail Kern Paster est directrice émérite de la bibliothèque Folger Shakespeare à Washington D. C., qui abrite la plus grande collection d’œuvres de Shakespeare au monde. Elle a aussi été professeure d’anglais à l’Université George Washington. Elle est l’auteure de nombreux livres et articles sur Shakespeare et sur sa période, et elle s’intéresse particulièrement à l’histoire des émotions. En 2011, elle a été nommée Commandeure de l’Ordre de l’Empire britannique sur la liste d’honneur de la Reine. Elle siège aux conseils de la Newberry Library à Chicago (où elle a assumé de rôle de présidente par intérim en 2023) et de la Gulfshore Playhouse à Naples.

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Entrepreneuriat, concurrence et coopération

« Un peu d’eau va nous laver de cette action. » (Lady Macbeth, acte 2, scène 2)

Lindsay Holmgren, Robert Nason, Saku Mantere

Lindsay Holmgren est professeure agrégée à la Faculté de gestion Desautels et au Département d’anglais, et directrice du Centre Laidley d’éthique et d’équité des affaires de l’Université McGill. Mme Holmgren enseigne l’éthique et la rhétorique à la Faculté de gestion ainsi que la littérature des XIXe et XXe siècles au Département d’anglais. Elle a publié des articles sur la pédagogie et la pratique médicales, l’établissement de modèles économiques, la théorie narrative et la critique littéraire. Ses connaissances théoriques sous-tendent ses travaux sur la narration dans les domaines économique, philosophique et sociologique, pour lesquels elle a reçu une subvention Savoir du Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH). Ses recherches portent sur la relation entre la finitude et les phénomènes existentiels, comme la pandémie de COVID-19 et les changements climatiques, et la façon dont elle se manifeste dans la communauté étudiante universitaire et les personnes nouvellement diplômées au Canada. Mme Holmgren et son équipe ont interrogé plus de 400 participants et participantes qu’ils suivent depuis dix ans. Elle siège également au comité consultatif universitaire sur l’utilisation de l’IA générative à l’Université McGill, ce qui témoigne de son engagement éthique.

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Robert Nasonest chercheur titulaire d’une bourse William-Dawson et professeur associé en stratégie et organisation à la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill. Il est également directeur, Innovation et entrepreneuriat à la Faculté. Ses recherches portent sur le rôle de l’entrepreneuriat dans la société, plus particulièrement en contexte informel et défavorisé. M. Nason a reçu des prix récompensant ses recherches, notamment le prix Emerging Scholar, remis en 2020 par l’Entrepreneurship Division de l’Academy of Management. Son enseignement a aussi été encensé : il figure entre autres dans le classement World’s Best 40 under 40 MBA professors de Poets & Quants (2022) et il a reçu le prix en enseignement pour le tronc commun sur la stratégie du MBA de la Faculté de gestion Desautels (2022).

Ses travaux de recherche ont été financés par le CRSH et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). Ils ont été publiés dans des revues universitaires réputées comme l’Academy of Management Review, le Strategic Management Journal, le Journal of Management, le Journal of Business Venturing, et Entrepreneurship Theory and Practice. Comme il se positionne en faveur de la recherche axée sur la pratique, M. Nason collabore activement avec des organismes sans but lucratif dans le cadre de ses recherches et de leur diffusion. Il a notamment travaillé sur un documentaire sur l’entrepreneuriat dans les townships.

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Saku Mantere est professeur en stratégie et organisation, et titulaire de la chaire Desautels en philosophie de la gestion à la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill. Ses recherches font le pont entre la gestion stratégique, la théorie organisationnelle et les méthodes d’étude des organisations. Avant de déménager à Montréal, M. Mantere a enseigné à l’École de commerce de Warwick, au Royaume-Uni; à l’École d’économie Hanken, en Finlande; à l’École de commerce de Rouen (maintenant l’École de commerce NEOMA), en France; et à l’Université de technologie d’Helsinki (maintenant l’Université Aalto), en Finlande. Il a joué un rôle important dans la fondation de l’Université des arts d’Helsinki en tant que premier président du conseil d’administration, et a siégé au conseil d’administration fondateur de l’Université Aalto pendant neuf ans après la fusion qui a mené à sa création. Les recherches de M. Mantere ont été publiées dans les principales revues universitaires consacrées à l’étude de la gestion et des organisations, et il a été récompensé à plusieurs reprises pour son enseignement et ses recherches.

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Art, guérison et systèmes médicaux

« Donnez la parole à la douleur : le chagrin qui ne parle pas murmure au cœur gonflé l’injonction de se briser. » (Malcolm, acte 4, scène 3)

Maiya Geddes, Alain Dagher, Laurence Kirmayer

Maiya GeddesMaiya Geddes est professeure agrégée, neurologue et chercheuse à l’Université McGill, ainsi que directrice du programme de bourses de recherche clinique en neurologie cognitive. Dre Geddes dirige un programme de recherche et un laboratoire à l’Institut-hôpital neurologique de Montréal qui se concentre sur la compréhension des processus motivationnels liés au vieillissement et aux premiers stades de la maladie d’Alzheimer à l’aide de techniques de pointe en neurosciences cognitives et en imagerie cérébrale. Elle se sert de ces nouvelles connaissances pour mettre au point des interventions novatrices et des essais contrôlés randomisés comportementaux dans l’objectif de prévenir la démence. Dre Geddes a effectué une résidence en neurologie à l’Université McGill. Elle a ensuite obtenu une bourse postdoctorale de six ans des Instituts de recherche en santé du Canada pour mener des recherches au MIT, puis une deuxième bourse en neurologie comportementale et neuropsychiatrie pour mener des recherches à l’Université Harvard. Dre Geddes est lauréate d’un prix Killam. Elle a également reçu une subvention du programme Futurs leaders canadiens de la recherche sur le cerveau en 2024, une subvention d’exploitation pour la relève scientifique de la Société Alzheimer en 2023, le prix Future Leader Award remis à la Canadian Conference on Dementia, et le prix Career Development Award de l’American Neuropsychiatric Association.

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Alain DagherAlain Dagher est neurologue et mĂ©decin au Centre universitaire de santĂ© 51łÔąĎÍřet Ă  l’Institut neurologique de MontrĂ©al. Il se spĂ©cialise dans la maladie de Parkinson et les troubles du mouvement. Il a Ă©tĂ© formĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Toronto, Ă  l’UniversitĂ© McGill, Ă  l’UniversitĂ© Cornell, ainsi qu’à l’HĂ´pital Hammersmith et Ă  l’Institut de neurologie de Londres, au Royaume-Uni. Ses recherches comportent trois volets principaux : 1) comprendre les mĂ©canismes physiopathologiques de la maladie de Parkinson; 2) Ă©tudier comment l’obĂ©sitĂ© augmente le risque de maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives Ă  l’aide de l’imagerie du cerveau humain et de mĂ©gadonnĂ©es; et 3) repĂ©rer les mĂ©canismes neuronaux qui sous-tendent la prise de dĂ©cisions raisonnĂ©es en lien avec la dĂ©pendance et l’obĂ©sitĂ©. Il combine les modèles informatiques et l’imagerie cĂ©rĂ©brale chez des sujets humains. Il a Ă©galement Ă©tudiĂ© les mĂ©canismes de rĂ©compense du cerveau, en se concentrant sur l’alimentation et la musique. Son Ă©quipe a rĂ©cemment Ă©tudiĂ© la topographie de la neurodĂ©gĂ©nĂ©rescence dans la maladie de Parkinson afin de tester des modèles de propagation, de dĂ©finir des biomarqueurs et de classer les patients et patientes afin de prĂ©dire l’évolution de la maladie. M. Dagher a publiĂ© de nombreux articles sur l’imagerie cĂ©rĂ©brale (indice h de 92; 244 publications Ă  son actif, dont une centaine entre 2019 et 2024; citĂ© 16 104 fois depuis 2019 [selon Google Scholar]) et est rĂ©dacteur en chef de Imaging Neuroscience, une revue en libre accès rĂ©cemment lancĂ©e et consacrĂ©e Ă  la neuro-imagerie. Il est membre de l’AcadĂ©mie canadienne des sciences de la santĂ©.

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Laurence J. KirmayerLaurence J. Kirmayer, M. D., FRCPC, MACSS et MSRC, est professeur titulaire d’une chaire James 51łÔąĎÍřet directeur de la Division de la psychiatrie sociale et transculturelle du DĂ©partement de psychiatrie de l’UniversitĂ© McGill. Il est chercheur principal Ă  l’Institut Lady Davis et dirige l’UnitĂ© de recherche en culture et santĂ© mentale de l’Institut de psychiatrie communautaire et familiale de l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral juif de MontrĂ©al, oĂą il mène des recherches sur l’adaptation au contexte culturel des services de santĂ© mentale, l’anthropologie de la psychologie et la philosophie de la psychiatrie. Au nombre de ses publications figurent Healing and the Invention of Metaphor: Toward a Poetics of Illness Experience (Cambridge University, 2025) et Unraveling the World Knot: Mind-Body Problems in Clinical Practice (Ă  paraĂ®tre). Il a coĂ©ditĂ© les ouvrages Understanding Trauma: Integrating Biological, Clinical, and Cultural Perspectives (Cambridge, 2007); Healing Traditions: The Mental Health of Aboriginal Peoples in Canada (UBC Press, 2009); Cultural Consultation: Encountering the Other in Mental Health Care (Springer, 2014); Re-Visioning Psychiatry: Cultural Phenomenology, Critical Neuroscience, and Global Mental Health (Cambridge, 2015); et Culture, Mind and Brain: Emerging Concepts, Models, and Applications (Cambridge, 2020). Il est membre de l’AcadĂ©mie canadienne des sciences de la santĂ© et de la SociĂ©tĂ© royale du Canada.

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Santé et systèmes de santé

« Il lui faut plus le divin que le médecin. / Dieu, Dieu nous pardonne à tous! Surveillez-la. » (Médecin, acte 5, scène 1)

Jessica Riddle, Liette Lapointe, Alan Forster

Dr. Jessica RiddellJessica Riddell est professeure titulaire de littérature moderne à l’Université Bishop’s et titulaire de la chaire Stephen A. Jarislowsky sur l’excellence en enseignement au premier cycle. En tant que fondatrice du Hope Circuits Institute (HCI), elle encourage le changement systémique dans l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur la gouvernance, le leadership et la réussite étudiante. Dans un contexte où les critiques à l’égard des systèmes défaillants sont légion, son travail invite les personnes concernées de l’écosystème postsecondaire à cocréer des plans d’action pour une refonte importante axée sur la justice, l’équité et l’accessibilité. Son ouvrage publié en 2024, intitulé Hope Circuits: Rewiring Universities and Other Organizations for Human Flourishing (McGill-Queen’s Press), propose une feuille de route pour cette transformation. Reconnue comme leader, universitaire et pédagogue, elle siège à plusieurs conseils d’administration et a reçu de nombreux prix et bourses pour son enseignement et son leadership, notamment le Prix national 3M d’excellence en enseignement (la distinction la plus prestigieuse du Canada qui récompense l’excellence en leadership éducationnel), le Prix d’innovation en pédagogie D2L (la plus haute reconnaissance en matière d’innovation dans le domaine des partenariats) et un prix Forces AVENIR (la plus haute distinction québécoise en matière d’excellence dans l’enseignement supérieur). En 2025, elle a été accueillie au sein du Collège des nouveaux chercheurs de la Société royale du Canada.

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Liette LapointeLa professeure a été doyenne associée et vice-doyenne aux programmes à la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill. Elle est titulaire de la chaire Bronfman en systèmes d’information et a reçu un doctorat honorifique de l’Université Aix Marseille en 2024. Ses recherches portent sur les soins de santé, la gestion des systèmes d’information et les enjeux comportementaux. Ses travaux ont fait l’objet de plus de 50 articles dans des publications à comité de lecture et d’une centaine de présentations dans des conférences nationales et évaluées par les pairs. Mme Lapointe a également été invitée à donner des conférences dans une cinquantaine d’événements à l’échelle locale et internationale. Elle a noué des collaborations avec des chercheurs et chercheuses de renom à l’échelle locale, nationale et internationale. Ses recherches interdisciplinaires permettent la formation d’étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs et sont soutenues par des subventions qui proviennent de divers conseils. Elle a élargi ses recherches pour influencer la pratique et met son expertise à profit dans ses travaux sur les politiques publiques et sa participation à des conseils d’administration.

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Dr. Alan Forster Alan Forster est professeur en innovation et directeur de l’innovation, de la transformation et de la performance clinique au Centre universitaire en santĂ© 51łÔąĎÍř(CUSM) et Ă  l’Institut de recherche du CUSM (IR-CUSM). Dans ses fonctions, M. Forster Ă©labore des plans stratĂ©giques et opĂ©rationnels pour innover et amĂ©liorer la performance clinique, en mettant l’accent sur la transformation et l’amĂ©lioration de la qualitĂ© et de la sĂ©curitĂ© des soins. Il a prĂ©cĂ©demment occupĂ© le poste de vice-prĂ©sident exĂ©cutif et chef du Bureau de l’innovation et de la qualitĂ© Ă  l’HĂ´pital d’Ottawa. Il possède une vaste expĂ©rience en tant que professeur en Ă©pidĂ©miologie clinique et en mĂ©decine communautaire, directeur du Centre de sĂ©curitĂ© des patients de l’HĂ´pital d’Ottawa, mĂ©decin actif et chercheur principal Ă  l’UniversitĂ© d’Ottawa. Il a obtenu une bourse pour mener des recherches au Brigham and Women’s Hospital et Ă  la Harvard Medical School. Il a prĂ©sidĂ© et Ă©valuĂ© divers comitĂ©s et confĂ©rences, ou y a participĂ© Ă  titre de panĂ©liste invitĂ©. Ceux-ci portaient entre autres sur la qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© des soins, l’intelligence artificielle, les renseignements de santĂ© Ă©lectroniques et la protection des renseignements personnels, ainsi que sur les mesures de performance.

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Autres systèmes humains

« Je pense que notre pays succombe le joug; / Il pleure, il saigne, et chaque jour nouveau est une plaie / Qui s’ajoute à ses blessures. » (Malcolm, acte 4, scène 3)

Randall Martin, Valerie Orsat, Anisha Ghosh

Randall Martin Randall Martin est professeur émérite à l’Université du Nouveau-Brunswick et professeur associé à l’Université Western Ontario. Il est l’auteur de Shakespeare and Ecology (Oxford University Press, 2015). De 2019 à 2022, il a dirigé le projet international de recherche et de performance, publié sur un site Web public intitulé Cymbeline in the Anthropocene, maintenant archivé à l’adresse . Ce travail a mené à des collaborations fructueuses, notamment : avec The Royal Shakespeare Company lors de la première écoproduction de The Tempest (2023); dans le cadre d’un événement interdisciplinaire intitulé BiOphelia à l’Université Cornell (2024), où il était le conférencier principal; et à l’occasion du Festival de Stratford, où il était auteur et conseiller dramaturgique pour la pièce As You Like It, qui propose une écocritique. Son dernier ouvrage, soutenu par le CRSH, s’intitule Shakespeare, St Paul, and Dramatic Emancipation: disability, gender, race, ecology (Oxford University Press, 2025). Il mène actuellement des recherches sur Shakespeare et les théories critiques de l’anthropocène pour la collection anglaise The Arden Shakespeare (également grâce à une subvention du CRSH).

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Dr. ValĂ©rie Orsat ValĂ©rie Orsat est professeure titulaire d’une chaire James 51łÔąĎÍřen gĂ©nie des bioressources au Campus McDonald de l’UniversitĂ© McGill. Elle a obtenu son doctorat Ă  l’UniversitĂ© 51łÔąĎÍřen 1999. De 1999 Ă  2007, elle a coordonnĂ© les activitĂ©s pĂ©dagogiques des projets internationaux de dĂ©veloppement en gĂ©nie post-rĂ©colte. Depuis 2007, Mme Orsat contribue au secteur de l’ingĂ©nierie alimentaire. En 2015, ses rĂ©alisations exceptionnelles ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©es par le prix John Clark remis par la SociĂ©tĂ© canadienne de gĂ©nie agroalimentaire et de bio-ingĂ©nierie (SCGAB). En 2017, on reconnaĂ®t qu’elle fait partie des femmes d’influence en gĂ©nie et elle devient membre de la SCGAB. En 2021, elle reçoit le prix Engineering and Physical Sciences Suffrage Science en reconnaissance de sa contribution au mentorat des femmes en science, technologie, ingĂ©nierie et mathĂ©matiques (STIM).

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Dr. Anisha Ghosh est professeure agrégée en finance à la Faculté de gestion Desautels de l’Université McGill. Elle a précédemment été professeure à l’École de commerce Tapper de l’Université Carnegie Mellon. Ses recherches sur le prix des actifs et la gestion de portefeuille ont été publiées dans les revues les plus prestigieuses, comme le Journal of Finance et The Review of Financial Studies. Elles ont également fait l’objet de conférences lors d’événements de premier plan tenus par des organisations telles que le National Bureau of Economic Research et l’Institute for Quantitative Research in Finance. Mme Gosh a également cofondé CCM Biosciences, une entreprise de biotechnologie diversifiée où, compte tenu de la diversité du portefeuille de l’entreprise, elle supervise le choix des programmes qui en font partie, ainsi que la répartition du capital entre ces programmes selon les méthodes quantitatives modernes de gestion d’actifs.

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