Chloé Pouliot
Pouvoir penser
Chloé Pouliot, B.A.’19, savait qu’elle voulait poursuivre sa passion pour la philosophie dans une université dotée d’un esprit international et d’une renommée mondiale. Son seul problème? Elle savait aussi qu’elle ne voulait pas trop s’éloigner de sa ville natale de Sept-Îles au Québec. Heureusement, la Bourse d’admission McCall MacBain et le prix de Leadership Heather Munroe-Blum lui ont permis d’aller à McGill, seule université qui répondait à ses deux besoins.
« Toute ma vie, il m’a été facile de penser, dit-elle. On me disait : "Tu ne peux pas seulement penser, il faut que tu fasses quelque chose!" Ensuite j’ai découvert la philosophie et j’ai appris qu’être un penseur ou un intellectuel est une des choses les plus importantes qu’on puisse faire. » Même avant d’arriver à McGill, elle avait déjà commencé à explorer la façon dont ses études pourraient se traduire en un effet bien concret. Avant même d’amorcer ses études, elle a écrit une dissertation philosophique gagnante, publiée dans le quotidien montréalais Le Devoir. (Un lecteur a écrit au journal pour dire que ce texte était si bien fait qu’il était impossible qu’il ait été rédigé par un étudiant.)
Malgré l’enthousiasme de Chloé, venir à McGill comportait plusieurs défis pour elle et sa famille. D’abord, il fallait quitter la communauté tricotée serrée de Sept-Îles avec ses 25 000 âmes pour une métropole de 1,65 million d’inconnus. « Chez moi, si je voyais une fille pleurer dans l’autobus le matin, je savais dès la fin de la journée qui c’était et pourquoi elle pleurait », raconte-t-elle.
Il y avait aussi les coĂ»ts rattachĂ©s au dĂ©part pour l’universitĂ©, et ChloĂ© savait que c’était une source d’inquiĂ©tude pour ses parents. « Ils Ă©taient très fiers et ils m’appuyaient, mais ils s’inquiĂ©taient de mes finances », dit-elle. Heureusement, la bourse d’études et la bourse d’entretien ont permis Ă ChloĂ© et ses parents de se concentrer sur toutes les possibilitĂ©s que lui apporteraient sa formation. « Ce fut un grand soulagement pour toute la famille, dit-elle. C’est bien qu’une universitĂ© de premier plan comme 51łÔąĎÍřnon seulement rĂ©compense les Ă©tudiants qui ont les meilleurs rĂ©sultats, mais qu’elle aide aussi ceux qui ont dĂ» se battre pour arriver lĂ oĂą ils sont. L’aide financière comme le prix Munroe-Blum permet aux Ă©tudiants moins fortunĂ©s de vivre une expĂ©rience universitaire semblable Ă celle de leurs pairs. »
Grâce à sa liberté financière, Chloé a pu se consacrer exclusivement à ses études au lieu de partager son temps entre les travaux académiques et un emploi à temps partiel. En 2017, elle se rendra en Écosse pour participer à un programme d’échange avec l’université de Glasgow. « C’était inconcevable avant », dit-elle. Elle commence même à apprécier le tourbillon d’activités de la grande ville. « Quand je suis allée chez moi pour les fêtes, j’ai constaté que ça me manquait! »
Bien sûr, en tant que penseuse professionnelle, Chloé songe déjà à ce que son avenir lui réserve. Pour le moment, cela pourrait inclure des études supérieures. Mais peu importe où elle aboutira, avoir reçu une bourse aura amplement contribué à l’aider à s’y rendre.
51łÔąĎÍřs’emploie Ă rendre la recherche d’occasions de financement plus facile pour les Ă©tudiants. Il n’est pas nĂ©cessaire de soumettre directement une demande pour des programmes individuels comme la Bourse d’admission McCall MacBain ou le prix de Leadership Heather Munroe-Blum. Il existe plutĂ´t une seule demande pour chaque catĂ©gorie de financement : bourses d’admission majeures, bourses d’admission ou aide financière en cours d’études. L’étudiant qui souhaite ĂŞtre considĂ©rĂ© pour toutes les bourses dans une catĂ©gorie donnĂ©e n’a qu’à remplir une demande dans Minerva sous l’onglet « Aide financière/Bourses ». S’il est choisi comme candidat, il est jumelĂ© Ă une bourse dans cette catĂ©gorie, selon son profil.