Les espèces menacées, en voie de disparition ou inscrites sur la liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction () doivent faire l’objet de mesures de conservation. On doit tout mettre en Å“uvre pour remplacer ces animaux après l’étude, soit en les retournant dans leur habitat naturel, soit en les intégrant à des projets de reproduction en captivité et de relâchement.Ìý

Les équipes de recherche qui prévoient d’utiliser un grand nombre d’animaux devraient, dans la mesure du possible, élever des animaux de remplacement plutôt que de continuer à prélever des animaux dans la nature.Ìý

Le Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) a élaboré des lignes directrices détaillées sur qui devraient constituer avec les lignes directrices sur les catégories de techniques invasives les principales sources d’information et d’orientation.Ìý

Des animaux sauvages ou des espèces étroitement apparentées ne devraient être accueillis dans un établissement qu’après que le chercheur (ou la chercheuse) qui se propose de les utiliser ait démontré sa connaissance de leurs besoins sociaux et comportementaux. Les personnes qui auront la responsabilité de ces animaux doivent faire le nécessaire pour les héberger et les prendre en charge adéquatement avant leur arrivée au laboratoire.Ìý

Les équipes de recherche sont tenues d’aborder et de comprendre plusieurs aspects essentiels de l’utilisation d’espèces sauvages en laboratoire.Ìý

Les questions à se poser avant de démarrer un projet : 

• L’hébergement des animaux est-il adapté à la taille et à l’activité de l’espèce, et un hébergement en groupe est-il possible? Quelle sont les dimensions minimales de la cage et y a-t-il possibilité d’aménager un enclos plus grand ou d’enrichir l’environnement? 

• S’il s’agit d’espèces aquatiques, quand et comment les analyses d’eau seront-elles effectuées? Qu’en est-il des systèmes de filtration et des changements d’eau? 

• Quels sont les meilleurs aliments et médicaments pour cette espèce particulière? 

• Quel est le programme quotidien d’inspection, d’alimentation et de nettoyage? 

• Qui est la personne à contacter en cas d’urgence? Que faire d’un animal mort ou malade? 

Prévention et contrôle des maladies animales 

Les chercheurs et les animaliers devraient examiner de près tous les animaux de laboratoire au moins une fois par jour afin de déceler les signes cliniques de maladie, de blessure ou de comportement anormal. Ils doivent être au fait des problèmes courants et des signes de maladie. Toute irrégularité et tout décès de cause inconnue doivent immédiatement être portés à l’attention du chercheur et de la personne responsable des soins vétérinaires. Les signes courants de maladie sont les suivants : 

• réticence à bouger; apathie; 

• aspect miteux, sale ou négligé; 

• yeux fermés ou croûtés; 

• affaissement des ailes chez les oiseaux; 

• boiterie ou réticence à mettre du poids sur une patte; 

• tout changement de la consistance des selles; 

• adhésion des fèces à la région anale; 

• obstruction des narines; 

• diminution de la consommation de nourriture, augmentation de la consommation d’eau; 

• respiration la gueule ouverte, halètement.Ìý

Pour tout savoir sur les poissons d’expérimentation (anesthésie, prélèvements sanguins, euthanasie, mensuration et pesée, marquage et étiquetage), consultez le

En règle générale, lorsqu’un animal sauvage paraît souffrant, la maladie est déjà bien avancée. Il faut donc réagir immédiatement à tout trouble apparent et considérer le potentiel de transmission et la mise en quarantaine.Ìý

L’Université 51³Ô¹ÏÍødispose déjà de plusieurs PON (procédures opérationnelles normalisées) sur les reptiles, les amphibiens et les poissons. Vous pouvez les consulter ici.Ìý

L’analgésie, l’anesthésie, l’euthanasie, les soins animaliers et vétérinaires, la santé et la sécurité au travail ainsi que les lignes directrices relatives à l’expérimentation y sont également abordées.Ìý

Fin de la section sur les amphibiens, poissons, oiseaux et reptiles domestiqués 

Veuillez noter que vous devez faire le test en utilisant votre propre compte de courrier électronique. Vous devez indiquer le laboratoire de recherche dans lequel vous travaillez ou le titre du cours pour lequel ce test est obligatoire (le cas échéant).Ìý