Discours /president/fr fr L’Université 51Թ: ancrée au Québec, tournée vers le monde / 51Թ : Rooted in Quebec, Geared Towards the Rest of the World /president/fr/article/communications-discours/corim-le-7-decembre-2023-luniversite-mcgill-ancree-au-quebec-tournee-vers-le-monde <span>L’Université 51Թ: ancrée au Québec, tournée vers le monde / 51Թ : Rooted in Quebec, Geared Towards the Rest of the World</span> <span><span>simon.labonne@…</span></span> <span><time datetime="2023-12-18T09:16:26-05:00" title="Lundi 18 décembre 2023 - 09:16">lun 18/12/2023 - 09:16</time> </span> <div class="mds-copy--lead field field--name-field-article-dek field--type-string-long field--label-hidden field__item">Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) le 7 décembre 2023</div> <div class="field field--name-field-feature-image-media field--type-entity-reference field--label-hidden field__item"><div class="media-content media--natural_1200"> <div class="field field--name-field-media-image-1 field--type-image field--label-visually_hidden"> <div class="field__label visually-hidden">Image</div> <div class="field__item"> <picture> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_natural_1200/public/corim.jpg?itok=JFiQk61n 1x" media="all and (min-width: 1200px)" type="image/jpeg" width="1200" height="800"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_natural_1200/public/corim.jpg?itok=JFiQk61n 1x" media="all and (min-width: 992px) and (max-width: 1199px)" type="image/jpeg" width="1200" height="800"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_natural_800/public/corim.jpg?itok=jjrPQfN1 1x" media="all and (min-width: 768px) and (max-width: 991px)" type="image/jpeg" width="800" height="533"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_natural_800/public/corim.jpg?itok=jjrPQfN1 1x" media="all and (min-width: 576px) and (max-width: 767px)" type="image/jpeg" width="800" height="533"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_classic_536/public/corim.jpg?h=c3635fa2&amp;itok=MopqG-u_ 1x" media="all and (max-width: 575px)" type="image/jpeg" width="536" height="360"> <img loading="eager" src="/president/sites/president/files/styles/wms_classic_536/public/corim.jpg?h=c3635fa2&amp;itok=MopqG-u_" width="536" height="360" alt> </picture> </div> </div> <div class="field field--name-field-media-attribution field--type-attribution field--label-visually_hidden"> <div class="field__label visually-hidden">Attribution</div> <div class="field__item"> <div class="attribution--license-icons all_rights_reserved"> <a rel="license" href title="All rights reserved"> <i class="cc-icon-cc-all rights reserved"><span>ALL RIGHTS RESERVED</span></i> </a> </div> </div> </div> </div> </div> <div class="article__body field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><hr><p>J’aimerais commencer par remercier mes collègues recteurs qui sont présents avec nous aujourd’hui. Notre collaboration et notre travail sont un vecteur déterminant pour la recherche et l’innovation à Montréal, au Québec et au Canada.</p><p>Nos institutions sont la source de talent de haut niveau, d’idées novatrices et d’innovations dont nous avons besoin pour faire avancer notre économie et notre société.</p><p>J’ai entamé mon mandat de principal et vice-chancelier de 51Թen avril dernier, et me suis retrouvé avec grand plaisir de retour à Montréal après 17 ans à l’extérieur.</p><p>Quand je suis arrivé à Montréal pour la première fois en 1987, en tant que&nbsp;jeune homme originaire du Punjab en Inde qui ne parlait pas un mot de français, j’ai fait face à tout un défi.Moins de deux ans plus tard, j’étais fier de commencer à enseigner la biologie à l’Université de Montréal — en français.</p><p>Montréal avait pour moi de nombreuses qualités qui m’ont permis de m’y intégrer et d’y contribuer. J’y suis resté 18 ans. Je suis ravi de découvrir que ce que j’aimais de cette ville merveilleuse, ces qualités que j’appréciais tant : l’esprit novateur, la créativité, le dynamisme, la diversité, l’ouverture au monde, sont toujours présents.</p><p>Ces qualités ont permis à Montréal de devenir un leader mondial dans des domaines passionnants comme : l’intelligence artificielle, l’aérospatiale, les technologies de la santé, les technologies propres, et bien d’autres encore.</p><p>Au cœur de sa réputation internationale et de son don pour l’innovation se trouve l’identité de Montréal en tant que pôle universitaire attirant les plus grands talents du Canada et du monde entier – <em>une identité à laquelle 51Թest fière de contribuer.</em></p><div><p>This marvellous city of ours is the economic engine of our beautiful province. In today’s world, where the competition for everything is global, our prosperity will depend on our capacity to innovate, attract talent, and be a place that investors would look to with enthusiasm.&nbsp;&nbsp;Montreal’s position as an exceptional university city and a dynamic centre of research and innovation, gives it a huge advantage to transform itself into a globally leading centre of excellence in innovation and knowledge-based entrepreneurship.</p><p>51Թoccupe une place importante dans ce projet.</p></div><p>La liste des Québécois et Québécoises francophones qui sont des diplômés de 51Թet qui ont contribué à l’essor du Québec dans une myriade de domaines est longue.</p><p>Alors, au nom de chacun d’entre eux, des 20 % de nos étudiants actuels qui sont francophones, et des 60 % d’étudiants qui s’expriment en français, permettez-moi d’annoncer à tous ceux qui auraient encore des doutes : <em>51Թest une université québécoise, et fière d’être ancrée profondément au Québec.</em></p><p>Grâce aux plus de trois cent mille McGillois et McGilloises qui ont fait des contributions remarquables au Canada et dans plus de 185 pays à travers le monde, je peux fièrement dire que nous sommes également une université mondiale de premier plan, dévouée et déterminée à servir l’humanité.</p><p>Ces attributs de 51Թsont renforcés et dynamisés par le lieu dans lequel elle est si fière d’accomplir sa mission : à Montréal, au Québec et au Canada.</p><p>51Թis a university that is proudly from Quebec and for Quebec, and that, according to the prestigious QS Ranking of World Universities, ranks among the top 30 universities in the world.</p><p>Yet, it is accessible to every Quebecer and at the same time open to the entire world. This is not by chance. It is because of our constant pursuit of excellence and accessibility — both of these together.</p><p>This mission also comes with the great responsibility and commitment to use this excellence to serve Quebec. How do we do this?</p><ul><li>By giving access to world class education to all young Quebecers;</li><li>By making our research and innovation relevant to the lives of our fellow citizens;</li><li>By continuing our path of discovery through research-partnerships with our sister universities here in Québec and around the world –serving as an engine of innovation, entrepreneurship, economic prosperity, and social wellbeing.</li></ul><div><ul><li>And just as important, by acting as an influential global ambassador for Montreal and for Quebec.</li></ul><p>Aujourd’hui, alors que d’importants obstacles se dressent devant nous, j’aimerais prendre le temps de partager nos aspirations et nos orientations futures.</p><p><strong>Je veux aborder quatre grands thèmes avec vous aujourd’hui : J’aimerais commencer par aborder le rôle de 51Թà Montréal et la façon dont elle nourrit les ambitions de notre métropole — grâce à l’excellence de son enseignement et de sa recherche.</strong></p><p>51Թest un aimant à talents. Nous attirons et formons les meilleurs et les plus brillants étudiants et étudiantes d’ici, mais aussi de tout le Canada et du monde entier. Cela constitue notre force et l’une de nos principales contributions à notre société.</p><p>Nos étudiants mettent leurs compétences au service d’organisations locales et lancent leurs propres entreprises d’avant-garde. Leur excellence et leur initiative contribuent au dynamisme de Montréal dans des secteurs émergents.</p><p>Oui, comme c’est le cas dans toutes les universités, certains d’entre eux poursuivront leurs études et leurs carrières ailleurs. Mais beaucoup d’autres choisiront de construire leur vie et leur carrière <em>ici</em>. D’autres encore partiront et reviendront un jour.</p><p>Mais une chose est certaine : tous contribuent à faire de Montréal ce qu’elle est. Par-dessus tout, tous contribuent à faire de Montréal une ville d’avant-garde et une ville internationale.</p><p>Une autre façon dont 51Թconvertit son travail académique en retombées réelles pour la société est en aidant à créer de nouvelles entreprises innovantes dans une variété impressionnante de secteurs.</p><p>Par exemple, le Centre Dobson pour l’entrepreneuriat de l’Université 51Թcontribue directement à l’expansion de l’écosystème dynamique des <em>startups</em> qui fait la renommée de Montréal.</p><p>À ce jour, le Centre a aidé à lancer plus de 470 <em>startup</em> actives,&nbsp;dont 354 ont actuellement leur siège social ici, au Québec.Ensemble, elles ont créé 4 200 emplois au Québec et ont levé 2,1 milliards de dollars de fonds.</p><p>Soyons clairs, donc, l’avenir de l’innovation et de la créativité de Montréal, du Québec et de 51Թsont étroitement liés.</p><p><strong>Cela m’amène à mon deuxième thème : le rôle de 51Թau Québec, et la façon dont elle lui permet de répondre aux enjeux de l’avenir et de se démarquer.</strong></p><p>Au Québec, comme ailleurs, nous assistons à des pénuries de main-d’œuvre historiques, à une crise du logement, à une inflation galopante et à un vieillissement croissant de la population.</p><p>Et, bien sûr, il y a la plus grande crise existentielle de notre temps : les changements climatiques. L’année 2023 est la plus chaude jamais enregistrée sur Terre. Au Québec, comme dans le reste du Canada, les ravages des incendies de forêt sans précédent ont été considérables. Des habitats naturels ont été détruits, des communautés entières ont été déplacées.</p><p>51Թa ce qu’il faut pour répondre à ces défis. Nos professeurs et nos étudiants, en collaboration avec nos universités sœurs au Québec,&nbsp;apportent des solutions concrètes qui vont améliorer l’état de notre monde et qui, à leur tour, permettront au Québec de se démarquer.</p><p>Soixante-dix pour cent de nos départements proposent des cours qui explorent des thèmes liés à la durabilité, ce qui représente près de 800 cours.</p><p>L’Initiative systémique de 51Թsur la durabilité a soutenu plus de 400 chercheurs qui travaillent sur des solutions vertes à la crise climatique.</p><p>Cela inclut notamment : des alternatives au plastique&nbsp;et des carburants sans carbone. D’autres ouvrent la voie à des villes plus durables et accélèrent la transition vers l’énergie propre.</p><p>Et ce n’est qu’un début. Le projet du Nouveau Vic de McGill,&nbsp;qui vise à revitaliser une partie de l’ancien site de l’Hôpital Royal-Victoria, amplifiera ces efforts, et d’autres encore.</p><p>Installation de pointe, le Nouveau Vic sera un lieu de rassemblement fort; il attirera à Montréal un plus grand nombre d’experts possédant les connaissances et les compétences nécessaires pour créer un avenir durable.</p><p>Le développement de ce projet phare coïncide avec l’émergence d’une économie verte au Québec.</p><p>Certains voient dans l’annonce de Northvolt de choisir le Québec comme site de sa prochaine usine de fabrication de batteries le début d’une nouvelle révolution industrielle pour le Québec.</p><p>En formant la prochaine génération de chefs de file en matière de climat et grâce à ses percées dans le domaine de la durabilité, 51Թcontribue de manière significative à l’essor économique du Québec.</p><p>Afin de faire du Québec la société innovante qu’elle doit être pour se démarquer, il faut une vaste collaboration au sein d’un écosystème universitaire dynamique.</p><p>Nous sommes fiers d’appartenir à ce réseau universitaire québécois,&nbsp;fort de 19 établissements. Et nous avons la chance de collaborer avec un grand nombre d’entre eux.</p><p>Pour ne donner qu’un exemple, MILA– l’Institut québécois d’intelligence artificielle, est le fruit d’un partenariat entre 51Թet l’Université de Montréal, qui fait de Montréal une plaque tournante mondiale de la recherche et de l’entrepreneuriat en intelligence artificielle.</p><p><strong>Cela m’amène à mon troisième thème : notre rôle à Montréal, au Québec et au niveau mondial est lié à la vitalité du secteur de l’enseignement dans son ensemble – au fait que l’on favorise son excellence </strong><em><strong>et </strong></em><strong>son accessibilité.</strong></p><p>Le Québec peut se targuer d’avoir en Montréal la deuxième ville universitaire d’Amérique du Nord après Boston, en plus de ses nombreuses autres universités à travers la province.</p><p>Comme je l’ai illustré à plusieurs reprises aujourd’hui, les universités québécoises sont des lieux d’innovation et de progrès – un constat qui est certainement appuyé par notre scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion.</p><p>Dans ce tableau, 51Թoccupe une place particulière – une université dont l’excellence renommée est accessible à tous les citoyens du Québec.</p><p>Aujourd’hui, plus de la moitié de nos étudiants sont des Québécois. Nous sommes bien sûr une université dont la majeure partie de la mission d’enseignement et de recherche se fait en anglais.</p><p>Cela dit, nous partageons entièrement les objectifs du gouvernement en ce qui concerne la promotion et la protection du français au Québec. En effet, nous travaillons depuis longtemps à 51Թà promouvoir la langue française, à travers diverses initiatives.</p><p>Permettez-moi de vous rappeler un exemple récent et sans précédent :&nbsp;Au début du mois de septembre, 51Թavait présenté au gouvernement son plan encore plus avancé de francisation, qui représentait un investissement de 50 millions de dollars sur cinq ans.</p><p>Ce programme démontre sans l’ombre d’un doute notre priorité de former puis d’intégrer nos étudiants provenant de l’extérieur du Québec dans la société québécoise.</p><p>Nous restons déterminés à réaliser ce plan, tant que nous ne sommes pas mis dans une situation financière fragile.</p><p>Un autre exemple : En 2020, nous avons ouvert les portes de notre nouveau Campus Outaouais : un campus satellite qui offre une formation en médecine familiale — entièrement en français. En collaboration avec nos partenaires, notamment l’Université du Québec en Outaouais, ce Campus accueille actuellement une centaine d’étudiants en médecine.</p><p>Notre programme Explore à Chicoutimi se distingue également. Ce programme offre aux étudiants de 51Թla possibilité de vivre pendant cinq semaines à Chicoutimi dans une famille d’accueil, et de suivre des cours intensifs de français à l’Université du Québec à Chicoutimi.</p><p>Les étudiants qui ont suivi ces cours sont revenus avec de meilleures compétences en français et des affinités plus profondes avec la culture québécoise. Plus important encore, ils sont revenus plus aptes à s’intégrer&nbsp;dans le monde du travail et la société québécoise.</p><p>Compte tenu de ces réalités, et des autres initiatives similaires, la propension à diviser les universités québécoises entre universités francophones et anglophones, entre Montréal et les régions, n’est pas du tout utile.</p><p>Nous devrions avant tout canaliser nos efforts et nos ressources&nbsp;pour faire en sorte que toutes contribuent au meilleur de leur capacité&nbsp;au développement de notre société du savoir, de notre innovation, de notre créativité, de notre économie, ainsi qu’au rayonnement du Québec à l’international.</p><p><strong>Et maintenant, mon quatrième et dernier thème : celui du rôle d’ambassadeur que jouent 51Թet ses diplômés.</strong></p><p>Au courant des dernières semaines, beaucoup d’encre a coulé au sujet des étudiants canadiens hors Québec et des étudiants internationaux qui étudient à 51Թet dans les autres universités québécoises.</p><p>Soyons clairs, ces étudiants sont une richesse pour le Québec.</p><p>Si un étudiant de l’extérieur du Québec étudie à 51Թet décide de rester chez nous, c’est un énorme gain pour l’innovation et la compétitivité au Québec.</p><p>Mais qu’ils décident de rester ici, de poursuivre de nouvelles opportunités ailleurs ou, comme moi, de partir puis de revenir, les étudiants ont tous un point en commun : <em>ils resteront toute leur vie des ambassadeurs du Québec</em>.</p><p>Notre réseau de diplômés dans plus de 185 pays à travers le monde nourrit les ambitions internationales de Montréal et du Québec.</p><p>Il permet à notre ville et à notre province d’être à la fine pointe de la recherche au niveau mondial et d’attirer des investissements étrangers.</p><p>Quand 51Թse déplace à l’extérieur du Québec, les organismes qui cherchent à attirer des investissements au Québec se joignent à nous&nbsp;pour profiter de notre vaste réseau international.</p><p>Un exemple probant des dernières années est l’investissement de Moderna à Montréal. Au cours de la pandémie, le grand public a été sensibilisé à la puissance de la technologie basée sur l’ARN messager.&nbsp;</p><p>Moderna s’est fait connaître grâce à ses vaccins à ARN messager contre la COVID-19. C’était un immense pas en avant dans l’innovation, qui allait sauver des millions de vies et ultimement relancer l’économie mondiale.</p><p>Mais 51Թétait déjà un chef de file dans ce domaine, bien avant que la pandémie ne frappe, et ce, depuis plus de 50 ans.</p><p>Aujourd’hui, nous accueillons plus de 100 scientifiques de renommée internationale qui font progresser les connaissances en génomique et en ARN.</p><p>Ce n’est pas un hasard donc si Moderna a choisi la région métropolitaine&nbsp;comme lieu de sa première usine hors des États-Unis — un centre de production de vaccins à ARN messager d’une valeur de 180 millions de dollars.</p><p>Noubar Afeyan, cofondateur de Moderna, est un diplômé de McGill. Il a expliqué que cette décision reposait sur le fait que Montréal possédait toutes les qualités pour assurer le succès de ce projet, notamment la présence d’une université reconnue internationalement en recherche sur l’ARN messager <em>: c’est-à-dire McGill.</em></p><p>En avril dernier, 51Թa reçu, avec l’Université de Sherbrooke entre autres,&nbsp;une subvention historique de 165 millions de dollars du Fonds d’excellence en recherche du Canada pour lancer l’initiative de mise au point de traitements thérapeutiques par ARN.</p><p>Cet investissement s’élève à plus de 350 millions de dollars lorsque les contributions des partenaires industriels sont ajoutées. Cette initiative réunit plus de 50 partenaires du monde universitaire et de l’industrie.</p><p>Elle a le fort potentiel de développer des traitements révolutionnaires&nbsp;pour les maladies génétiques rares, les cancers, et les virus susceptibles de provoquer de futures pandémies.</p><p>Let me conclude by underscoring that 51Թis a Québec University,&nbsp;anchored in Montreal, and occupying a pre-eminent position in the world. The world, to which it connects our province like few other institutions of any type can.&nbsp;Let me summarise the four points I outlined here today:</p></div><ol><li>That 51Թplays a key role in the great global ambitions that Montreal has. It does so through the excellence of its education and research programs. And by attracting and developing the talents of the brightest young minds, we are contributing to the ongoing growth and development of our society and the world.<br>&nbsp;</li><li>That 51Թmust continue to play a leading role in finding solutions<br>to some of the greatest issues of our time: the talent shortage,<br>shaping the cities of the future, rampant inflation, transition to new forms of energy, the existential threat of climate change, and so on.<br>&nbsp;</li><li>Our local and global obligation to continually seek excellence and accessibility to higher learning and research is at the heart of our role in advancing Quebec’s economy and society.<br>&nbsp;</li><li>And, finally, 51Թtakes very seriously, its responsibility as a Montreal and Quebec ambassador to attract and educate the best students from Quebec, Canada, and the world, and give them the best experience possible so that we can retain them here. And, if they decide to go abroad after graduation, we are committed to ensuring that the 51Թexperience will leave an unforgettable memory, so that when they start new research projects, are looking for a location to invest or build a new facility, Montreal and Quebec will be top of mind.</li></ol><p>En terminant, comme je l’ai mentionné plus tôt, nous avons la chance au Québec d’avoir 19 universités, chacune avec ses propres forces,&nbsp;agissant ensemble en tant que moteur coordonné et puissant d’attraction de talent, d’innovation, d’entrepreneuriat et de prospérité pour le Québec.</p><p>Les économies prospères d’aujourd’hui et de demain reposent sur des savoirs et des innovations. Les deux sont propulsées par le talent.</p><p>La concurrence pour attirer les talents est mondiale, et plus la qualité des talents est élevée, plus la concurrence est intense.</p><p>Comme notre ministre des Finances l’a dit sur cette tribune il y a à peine deux mois, Montréal et le Québec sont aujourd’hui à l’aube d’opportunités historiques. Et nous devons absolument saisir ces opportunités.</p><p>Les choix que nous faisons aujourd’hui seront déterminants. Donc, basons nos choix sur des faits, sur des preuves et sur une analyse logique&nbsp;— et non sur des impulsions et des émotions passagères.</p><p>Pour Montréal et pour le Québec, ce sera la différence entre le surplace d’une part et le succès et la prospérité de l’autre.</p><p>Je vous remercie de votre attention.</p><p><a href="http://vimeo.com/892626477?share=copy"><strong>Visionner la vidéo</strong></a></p><div class="media-content media--natural_160 media--field__media_image_caption"> <div class="field field--name-field-media-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <picture> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_natural_160/public/corim_video.png?itok=F2j-26PX 1x" media="all and (min-width: 1200px)" type="image/png" width="160" height="89"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_natural_160/public/corim_video.png?itok=F2j-26PX 1x" media="all and (min-width: 992px) and (max-width: 1199px)" type="image/png" width="160" height="89"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_classic_160/public/corim_video.png?h=469fa8b5&amp;itok=xFdxIzVM 1x" media="all and (min-width: 768px) and (max-width: 991px)" type="image/png" width="160" height="120"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_classic_160/public/corim_video.png?h=469fa8b5&amp;itok=xFdxIzVM 1x" media="all and (min-width: 576px) and (max-width: 767px)" type="image/png" width="160" height="120"> <source srcset="/president/sites/president/files/styles/wms_classic_160/public/corim_video.png?h=469fa8b5&amp;itok=xFdxIzVM 1x" media="all and (max-width: 575px)" type="image/png" width="160" height="120"> <img loading="eager" src="/president/sites/president/files/styles/wms_classic_160/public/corim_video.png?h=469fa8b5&amp;itok=xFdxIzVM" width="160" height="120" alt="Deep Saini au Conseil des relations internationales de Montréal"> </picture> </div> <div class="field field--name-field-media-attribution field--type-attribution field--label-hidden field__item"> </div> </div> </div> Mon, 18 Dec 2023 14:16:26 +0000 simon.labonne@mcgill.ca 720 at /president Universities Canada - October 25, 2023 Mission Critical: The Role of Canada’s Universities in Today’s (and Tomorrow’s) Complex Society /president/article/universities-canada-october-25-2023-mission-critical-role-canadas-universities-todays-and-tomorrows <span>Universités Canada - le 25 octobre 2023 Mission Critical: The Role of Canada’s Universities in Today’s (and Tomorrow’s) Complex Society</span> <span><span>deidre.mccabe@…</span></span> <span><time datetime="2023-10-26T13:52:32-04:00" title="Jeudi 26 octobre 2023 - 13:52">jeu 26/10/2023 - 13:52</time> </span> <div class="article__body field field--name-body field--type-text-with-summary field--label-hidden field__item"><p>Good afternoon. <em>Bonjour à toutes et à tous. </em></p> <p><em>Je suis ravi de me trouver parmi autant de membres distingués du secteur de l’enseignement supérieur, du gouvernement et d’établissements partenaires.</em><em> </em></p> <p>I would like to warmly acknowledge the presence of The Right Honourable David Johnston, 28<sup>th</sup> Governor General of Canada and Principal Emeritus of 51Թ, my new home since April. Thank you for being here.</p> <p>Let me begin by saying how grateful I am for this opportunity to serve as Chair of the Board of Universities Canada. Thank you for entrusting me with these responsibilities. I would also like to acknowledge my predecessors whose successive contributions have helped advance the critical mission of this organization. Thanks, in particular, are owed to my colleague and friend Meric Gertler for his dedicated leadership over the last few years. Thank you, Meric. You have set the bar high!</p> <p>I am eager to work with the many leaders in this room, as we collectively advance Canadian higher education and research, and, in so doing, contribute to the nation’s economic and social wellbeing.</p> <p>Canadian universities today, play an increasingly multifaceted role in our society. They attract and develop talent on a large scale. They are arbiters of truth in a “post-truth” era. And they are among the very few remaining forums for civil, critical debate among people of diverse perspectives.</p> <p>Within their communities, Canada’s universities are engines of progress, as much enabling the flourishing of individuals as they do their local economy. As a $40 billion enterprise in direct expenditures, Canada’s universities are significant drivers of economic prosperity. They provide employment for over 400,000 people, including vast numbers of highly educated specialists and talent attracted from around the world.</p> <p>If we look at our international students alone, they stimulate the national economy by a staggering $22.3 billion, which surpasses revenues generated by the export of auto parts, lumber, or aircrafts.</p> <p>Canada’s universities serve society in all these capacities, and more. These days, however, they are doing so within an increasingly fraught socio-political context.</p> <p>If we pause to take stock of the state of our world, we are confronted with intensified economic divides and income inequality, entrenched political tribalism, and a democracy weakened by encroaching authoritarianism. <em>Au Canada, nous faisons face à des situations que certains considèrent comme les plus grandes menaces à la prospérité à long terme du pays depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.</em></p> <p>Historic labour shortages, a housing crisis, rampant inflation, and a growing aging population are some of the major challenges that we are dealing with. Recent leaps in artificial intelligence technology, in the form of ChatGPT and other generative AI tools, are transforming in astonishing ways, how we work and communicate.</p> <p>At the same time, serious concerns have been raised about widespread job displacement, bias and discrimination, and the potential for these technologies to be weaponized by the bad faith actors. As many of us are aware, within our universities, it has posed a threat to academic integrity — one that we are all working hard to adapt to.</p> <p>And, of course, there is the greatest existential crisis of our time, climate change, and its impacts continue to loom large. The summer of 2023 was Earth's hottest on record. In Canada, the ravages of historic wildfires were felt across the country. Natural habitats were destroyed, entire communities were displaced.</p> <p>Amid all this uncertainty and upheaval, I submit that one thing is clear: The mission of higher education has never been more critical. And, I would add that, meeting our responsibility to Canadians has never been more pressing.</p> <p>Over the course of my career, I have been fortunate to have worked in six of Canada’s universities. Based on these experiences, and as a veteran of Universities Canada, I am confident that our universities are prepared to rise to the occasion.</p> <p><em>Mais comment y arriverons-nous? Comment pouvons-nous continuer de jouer un rôle de premier plan en nous attaquant à ces défis et à d’autres problèmes complexes? Tout d’abord, nous devons préserver notre réputation d’établissement offrant un enseignement de qualité supérieure accessible à tous et à toutes.</em></p> <p>A poll commissioned by Universities Canada this year found that only 52% of Canadians have a positive impression of our country’s universities, down from 78% in 2017. And less than half the public sampled (46%) consider the cost of tuition to be of fair value, down 9 points from 2017.</p> <p>If we shift our focus to our neighbors in the United States, we note a bleaker picture. According to a recent survey conducted by <em>The Wall Street Journal</em>, the majority of Americans (56%) believe that a earning a four-year degree is not worth the cost, with skepticism being strongest among 18–34-year-olds.</p> <p>And while the Canadian post-secondary education system differs in many respects from its American counterpart, it is important that we remain vigilant in the face of shifting public perception. So, the bottom line is that if we are to cultivate the support and respect of Canadians, we must continue to distinguish ourselves for our ability to deliver an education that is at once excellent as it is accessible.</p> <p>I should also underscore that access, by extension, also entails equality of opportunity. Universities have a unique role to play as engines of upward social mobility, opening doors for academically deserving students from disadvantaged backgrounds, including for racialized members of our communities. Eradicating the systemic barriers that curtail or outright prevent their full participation in higher education must be a priority.</p> <p>The diversity that we are nurturing across our campuses will, in turn, benefit the labour market and society for generations. Studies have shown that a diverse workplace is more productive, creative, and innovative. <em>Par exemple, les effets sont particulièrement éloquents dans le milieu de la santé. Des études semblent indiquer qu’une augmentation du nombre de médecins noir de première ligne dans les hôpitaux se traduit par une augmentation des chances de survie pour les patients noirs. Nous devons continuer d’ouvrir nos portes aux étudiants potentiels de tous horizons.</em></p> <p>Secondly, as I alluded to earlier, we seem to be living in a post-truth era. Canada’s universities have a leading role to play in combating the spread and impact of disinformation -- and 73% of Canadians would agree.</p> <p>On a regular basis, we are confronted with instances in which objective facts are less influential in shaping public opinion than appeals to emotion and personal belief. While there are many contributing factors, we know that social media has both normalized and amplified this phenomenon. It has also contributed to the proliferation of disinformation – upon which lines of division are too often drawn between people of divergent worldviews and values.</p> <p>Meanwhile, the public’s regard for the news continues its slow descent. The 2023 Digital News Report survey by the Reuters Institute for the Study of Journalism found that only 40% of Canadians say they trust most news, most of the time.</p> <p>To understand the impact of these realities, we need only to look back to when world was in the throes of the COVID-19 pandemic. During this period, we saw the politicization of a global health crisis, fuelled by the mass availability of misleading or false information online. According to Statistics Canada, during just the first few months of the pandemic, over half of all Canadians (53%) had shared information about COVID-19 that they found online, but without knowing if it was accurate.</p> <p>At the same time, we witnessed the serious implications of our society’s mounting trust deficit. Conspiracy theories took root, and people aimed their suspicions not only toward political leaders, but also at the very science and technology that would save millions of lives and restart our economy. We know that COVID-19 will not be the last existential crisis that our world will face. We also know that the proliferation of false information and public distrust in institutions, if left unchecked, will make addressing future challenges, like climate change, far more difficult.</p> <p>The Organisation for Economic Co-operation and Development has identified three pillars for combating disinformation: one being education. On a basic level, higher education instills the ability to think critically, which encompasses digital and media literacy skills.</p> <p>On another level, a university education, at its core, pushes young people to challenge their preconceived ideas on a regular basis. We are the town square of society, a place where debate doesn’t only happen, it is prized.</p> <p>Rather than being a personal affront, disagreement is elevated as a learning opportunity, a way not only to expand knowledge but also to grow our empathy for one another. As a result, we are forming democratic citizens capable of participating in civic life in a meaningful way.</p> <p><em>On ne saurait trop insister sur le rôle essentiel de la recherche universitaire. La création et la transmission du savoir sont deux importants remparts contre le flot de désinformation.</em></p> <p>We have a responsibility to be a trusted voice in our society, to transmit our research to the broader public, and to bring sound solutions to the table. Scientists have been sounding the alarm on global warming and climate change for over 30 years. Global health experts had been warning of an impending global pandemic well before March 2020.</p> <p>If our world was able to transition out of the pandemic, it was thanks to the science and technology behind mRNA vaccines. It was also thanks to the remarkable speed and scale at which these vaccines were developed and administered. A similarly complex degree of coordination, urgency, and reliance on cutting-edge innovations will be essential if we are going to succeed in limiting and adapting to climate change.</p> <p>As institutions that convene experts from around the world, where cross-disciplinary research takes place, and where new technologies and innovative practices are developed, Canada’s universities have much to contribute to these efforts.</p> <p>I had mentioned just now how academic researchers have been able to make informed predictions about the future – and often with impressive accuracy! Lingering further on this notion of the future brings me to my last point: In fulfilling their mission, Canada’s universities must be future-focused.</p> <p>Offering the best quality education necessitates that we equip students, our leaders of tomorrow, with the skills they need both now and into the future. Being future-ready is essential: we have a responsibility to prepare them for their entire <em>careers</em>, not merely for the jobs they start upon graduation. According to the World Economic Forum, analytical and creative thinking, as well as AI and big data, will be the top in-demand skills by 2027.</p> <p>Leadership, social influence, and curiosity are among other skills expected to see growing demand. And while these high-demand skills are likely to change over time, knowing <em>how</em> to learn is — and will continue to be — a critical skill.</p> <p>Let me finish with an appeal to our entire sector nationwide, an appeal that is relevant in every corner of our country. Un cri du cœur, qui est pertinent partout au pays, sans exception, d’un océan à l’autre.</p> <p>Progress doesn’t happen unless we all come together, combining our perspectives, ideas, knowledge, and abilities, to work on the problems that affect the future wellbeing of our country — and our global community.</p> <ul> <li>How do we transition to more sustainable energy-sources? Or address food security?</li> <li>What kind of policies and frameworks are needed to ensure the ethical use of AI?</li> <li>Comment apporter de la cohésion à une société fragmentée ?</li> <li>How do we bring cohesion to a fragmented society? Or safeguard our democracy and civil order?</li> </ul> <p>As leaders of Canada’s universities, let us take this opportunity to recommit our efforts to these worthy causes, and more.</p> <p>Let us focus on enabling fruitful debate and breaking down barriers, to safeguarding and amplifying the truth, and celebrating diversity in all forms. Let us continue to be an engine for upward social mobility and for more robust local communities. Finally, and importantly, let us continue to center the student experience and their needs, to instill in tomorrow’s leaders an unshakable sense of civic responsibility and a lifelong passion for learning. Together, we can contribute to building a stronger, more united, and prosperous Canada, for one and for all.</p> <p>Thank you for your attention. <em>Je vous remercie de votre attention.</em></p></div> Thu, 26 Oct 2023 15:21:23 +0000 deidre.mccabe@McGill.Ca 703 at /president