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Résumé de l’assemblée générale du 16 mai

Aux membres de la communauté mcgilloise,

Plus tôt aujourd’hui, nous avons tenu une assemblée générale pour discuter de la situation financière de l’Université. Nous sommes conscients que certaines personnes n’ont pas pu y assister et pourraient avoir du mal à trouver le temps de regarder l’enregistrement vidéo qui sera bientôt mis en ligne sur le site Web d’Horizon McGill. Nous avons donc pensé qu’il serait utile de vous faire part des grandes lignes de notre présentation.

  • Les derniers mois ont Ă©tĂ© extrĂŞmement difficiles pour les McGillois et McGilloises. Nous avons dĂ» procĂ©der Ă  une soixantaine de licenciements en avril. C’est moins que notre estimation initiale – et ce chiffre peut sembler relativement peu Ă©levĂ© par rapport aux 13 000 personnes que comptent notre corps professoral et notre personnel –, mais il reste que ces licenciements sont fort angoissants pour les 60 personnes touchĂ©es ainsi que pour leurs proches et leurs collègues. Si vous traversez une pĂ©riode difficile – pour cette raison ou pour toute autre – sachez que vous pouvez vous prĂ©valoir gratuitement des services du Programme d’aide aux employĂ©s et Ă  la famille.
  • La rĂ©munĂ©ration de notre personnel reprĂ©sente environ 80 % de nos coĂ»ts de fonctionnement; pour ce qui est de la tranche de 20 % restante, elle a dĂ©jĂ  fait l’objet d’importantes compressions. C’est pourquoi les licenciements et l’attrition (par exemple, les dĂ©parts Ă  la retraite) Ă©taient une composante inĂ©vitable de l’indispensable redressement de 45 millions de dollars qui devrait nous permettre d’équilibrer notre budget cette annĂ©e. Toutefois, le soulagement est temporaire. En effet, nous nous attendons Ă  ce que les mesures gouvernementales aient l’effet d’un coup de massue sur l’UniversitĂ© en amputant ses revenus de 185 millions de dollars sur quatre ans. C’est lĂ  l’une des principales raisons pour lesquelles nous prĂ©voyons encore un dĂ©ficit de 30 millions de dollars pour l’exercice 2027 et de 73 millions de dollars pour l’exercice 2028. Et si nous ne faisons rien pour rectifier le tir, le dĂ©ficit explosera au cours des annĂ©es subsĂ©quentes.
  • L’effet sur l’UniversitĂ© serait dĂ©vastateur. L’UniversitĂ© 51łÔąĎÍřexiste depuis 200 ans, vous dites-vous peut-ĂŞtre, et poursuivra sur sa lancĂ©e pendant 200 autres annĂ©es, quoi qu’il arrive. L’idĂ©e est certes sĂ©duisante, mais si les dĂ©ficits s’accumulent, nous ne pourrons plus mener Ă  bien notre mission acadĂ©mique.
  • Nous devons agir. Cela signifie que, malheureusement, nous devrons prendre d’autres dĂ©cisions difficiles cette annĂ©e – des compressions et, peut-ĂŞtre, d’autres rĂ©ductions de personnel – pour Ă©viter d’avoir des dĂ©cisions encore plus difficiles Ă  prendre l’an prochain et des dĂ©cisions carrĂ©ment impossibles l’annĂ©e suivante.
  • Nous devrons rĂ©duire les dĂ©penses, certes, mais nous ne pouvons pas fonctionner Ă  long terme en procĂ©dant Ă  des coupes et Ă  des licenciements annuels dans l’attente de conditions Ă©conomiques et politiques plus favorables. Nous devons nous engager dans une voie viable Ă  long terme.
  • Cette voie, c’est Horizon McGill. Grâce, notamment, Ă  des groupes de travail, Ă  la collecte de donnĂ©es exhaustives, Ă  des consultations, Ă  des analyses comparatives avec d’autres universitĂ©s, etc., Horizon 51łÔąĎÍřnous mènera vers la viabilitĂ© financière en nous aidant Ă  trouver de nouveaux fonds et Ă  mieux utiliser ceux dont nous disposons.
  • Il faut donc dĂ©terminer quelles sont les activitĂ©s les plus importantes pour notre mission et concentrer nos ressources sur ces dernières. Il faut donc revoir les structures organisationnelles et les façons de faire dĂ©passĂ©es et inefficaces, qui ne rĂ©pondent plus Ă  nos besoins. Il faut donc moderniser nos processus afin d’économiser temps et argent, tout en nous Ă©pargnant des contrariĂ©tĂ©s. Bref, il faut faire de 51łÔąĎÍřun meilleur endroit oĂą travailler et Ă©tudier.
  • Nous avons dĂ©jĂ  entamĂ© ce travail de longue haleine, qui s’étendra probablement sur plusieurs annĂ©es. Des annĂ©es pendant lesquelles nous devrons rester fidèles Ă  ce que nous sommes. Nos victoires, nous les cĂ©lĂ©brerons ensemble, en famille. Si des nouvelles difficiles se profilent, nous les annoncerons avec compassion et traiterons nos gens avec humanitĂ© et dignitĂ©. Dans les moments difficiles, les Ă©tablissements perdent parfois de vue leurs principes. Nous veillerons Ă  ne pas perdre de vue les nĂ´tres.

Lors de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale d’aujourd’hui, nous avons annoncĂ© des nouvelles qui donnent Ă  rĂ©flĂ©chir. Si nous tirons la sonnette d’alarme, c’est parce que nous avons de bonnes raisons de le faire. Si 51łÔąĎÍřne change pas de cap, le dĂ©clin sera inĂ©vitable. Cependant, si nous modernisons nos mĂ©thodes de travail, l’universitĂ© de calibre mondial et financièrement viable Ă  laquelle nous aspirons sera tout Ă  fait Ă  notre portĂ©e.

Déjà, nos atouts sont nombreux. Notre corps professoral est reconnu partout dans le monde. Quant à nos étudiants et étudiantes, ils et elles sont parmi les meilleurs. Il ne nous reste plus qu’à nous adapter, comme le font d’autres universités, pour relever les défis d’un monde en mutation.

Cordiales salutations,

Christopher Manfredi
Provost et vice-recteur principal aux études

Fabrice Labeau
Vice-recteur, Administration et finances

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